Bon, ça y est, quatre mois se sont écoulés depuis que j’ai craqué pour l’iPhone 16 Pro Max. Dans mon précédent article, je vous expliquais pourquoi j’avais décidé de remplacer mon fidèle iPhone 11.
Maintenant que le temps de l’emballement de la découverte est passée et que j’ai eu le temps de vraiment vivre avec cet iPhone grand format, il faut que je vous en parle.
Est-ce que j’ai fait le bon choix ? Y a-t-il des trucs qui m’énervent ? Est-ce que ça a vraiment changé ma façon de bosser ? Accrochez-vous, je vais tout vous dire.
Mes espoirs vs la réalité du terrain
Les trucs qui m’ont complètement bluffé
Cette autonomie est dingue
Alors là, franchement, chapeau Apple. J’espérais tenir la journée sans stress mais c’est bien au-delà. Il y a quelques semaines petit weekend dans le Luberon en famille. On a passé notre temps à se balader, GPS allumé non-stop, j’ai mitraillé comme un malade (plus de 200 photos), fait des retouches en live, écouté Spotify en boucle dans la voiture… et il en reste encore.
Mon iPhone 11 ? Il crevait avant 17h dans ces conditions. La différence est juste énorme.
Les photos, comment dire : whaouuu !
Je m’attendais à mieux que ce que j’avais déjà c’est sûr mais certainement pas à ce point. L’autre soir, on était aller se promener en bord de mer en soirée. J’ai pris des photos en contre-jour face au soleil couchant et également des photos dans la pénombre et vous savez quoi : on voit tout que ce soit les visages, les détails des fringues, même l’horizon derrière alors qu’avec mon iPhone 11, j’aurais eu simplement des pixels, des pixels et encore des pixels ou au mieux des silhouettes noires avec un ciel complètement cramé.
Et ce zoom x5 est un véritable plus que mon iPhone 11 était tout simplement incapable de faire sans détruire la photo avec du bruit partout.
Toujours aussi fluide après 4 mois (heureusement)
Je suis fan de minimalisme (où du moins j’essaie) j’ai installé 116 apps, j’ai plus de 15 000 photos dans ma galerie, 8–10h d’écran par jour… et l’iPhone tourne toujours comme une horloge. L’appareil photo se lance instantanément depuis l’écran de verrouillage (ou via le nouveau bouton sur la tranche), je peux jongler entre 15 apps ouvertes sans ralentissement, éditer du ProRAW lourd dans Lightroom ou Photomator (faut vraiment que je vous parle de cette application) sans lag.
Mon iPhone 11 après 4 ans ? Micro-latences partout, 3 secondes pour ouvrir l’appareil photo, animations saccadées. Le contraste est saisissant (mais je pense normal en fin de compte).
Ce qui répond à mes attentes
L’écran, un bonheur visuel au quotidien
Alors ça, c’est exactement ce que j’espérais. Il m’ai déjà arriver d’écrire mes brouillons d’articles directement sur le téléphone. L’écran est assez grand pour avoir une vue d’ensemble et le clavier assez spacieux pour taper vite. Pour la retouche photo, c’est pareil : les curseurs de Photomator sont précis, je peux zoomer sur les détails, l’aperçu avant/après est assez grand pour bien juger.
Et pour le divertissement comme regarder Netflix, lire des articles ou naviguer sur la toile, le zoom sur l’écran n’a plus d’interêt…
Le ProRAW tient ses promesses
Un simple exemple l’autre soir : j’ai pris une photo de coucher de soleil à la plage, en JPEG normal il aurait fallu choisir entre un premier plan trop sombre ou un ciel brûlé alors qu’en ProRAW, j’ai récupéré les détails dans les ombres tout en gardant les nuances orangées du ciel. Le résultat a la gueule d’une photo de reflex.
Les surprises (bonnes et moins bonnes)
L’USB-C, une libération !
J’avais pas réalisé à quel point ça allait changer ma vie. Maintenant, un seul câble pour mon MacBook, mon iPhone et mes Airpods Pro 2. En voyage, c’est révolutionnaire : une prise, un chargeur multiprise USB-C, et tous mes appareils sont chargés.
Bonus inattendu : on a visualiser via un adapteur USB-C vers HDMI les photos de notre dernier voyage sur le téléviseur 4K de nos amis, ce qui était tout simplement impossible avec le port Lightning (car il ne possède pas non plus d’Apple TV et la fonction Airplay correspondante).
Plus costaud que prévu
En quatre mois, il a survécu à :
- Une chute sur carrelage depuis la hauteur d’une table (pas une rayure, merci à la coque Elago certainement)
- Une sortie photo sous la flotte pendant 2 heures
- Un voyage où il était suspendu en bandoulière sur mon sac à dos avec l’attache de chez Rhinoshield et un système d’aimants DIY dont il faut que je vous parle…
- Des sessions photo en bord de mer avec du sable partout
L’IA qui m’aide sans que je m’en rende compte
Trois trucs qui m’ont marqué :
- J’ai photographié la carte dans un bar Irlandais et l’iPhone a fait le job : traduction en live du texte en français automatiquement. Pratique voir même indispensable.
- Quand je prends des photos avec des amis, il détecte les visages et me propose de partager avec les bonnes personnes via AirDrop (j’ai halluciné car je connaissais pas cette fonction mais en vrai ça fait flipper…)
- Les selfies sont subtilement améliorés (peau lissée, yeux éclaircis) c’est flatteur et naturel mais sans en faire trop.
Les points chiants
Le poids, ça se sent
Après 2–3h de photos intensives les bras commencent à tirer. Plus de pauses s’imposent mais c’est certainement le prix à payer pour la grosse batterie et l’écran XXL.
Solution : j’ai acheté une dragonne de poignet couplé à un tour de cou de la marque Rhinoshield. Ça répartit mieux le poids et c’est surtout plus sûr -> ça me fait penser qu’il faudra que j’en fasse un article
L’apprentissage, plus long que prévu
J’ai sous-estimé le temps pour maîtriser toutes les fonctions. Le mode Action, j’ai raté mes premières vidéos parce que je savais pas qu’il fallait tenir ferme et faire des mouvements fluides. Les styles photographiques, j’ai mis des semaines à piger les différences entre “Vibrant” et “Dramatique” par exemple.
Le ProRAW, pareil : comprendre l’exposition, savoir quand l’activer, interpréter l’histogramme… ça demande de la pratique et de l’investissement mais lorsqu’on voit le résultat on se dit que ça vaut le coup.
Mon workflow se retrouve bouleversé
La vraie révolution
Fini les compromis créatifs
Avant, je me disais souvent “dommage, pas assez de lumière” ou “trop loin”. Maintenant, je photographie tout ce qui m’inspire, quand ça m’inspire.
Je finalise 70–75% de mes photos sur le téléphone
Mon nouveau workflow ressemble à ça :
- Shooting en ProRAW au quotidien
- Tri et sélection directe sur l’iPhone
- Retouche dans Lightroom Mobile (ou Photomator)
- Publication immédiate sur Instagram ou transfert vers Mac si j’estime qu’il y plus de boulot
Résultat : je publie mes photos le jour même, parfois dans l’heure. Ma réactivité sur les réseaux, c’est le jour et la nuit et paradoxalement, mes photos sont aussi belles qu’avec mon hybride (enfin presque) !
Ce qui n’a pas changé
Le MacBook pour les gros projets
Pour mes articles avec beaucoup de photos, je finalise toujours sur MacBook Air M4. L’écran 13,6 pouces, c’est quand même mieux, de plus Photomator reste plus complet et plus facile à utiliser sur ce support.
Sauvegarde multiple
Je garde mes réflexes : backup iCloud automatique, import régulier sur mon MacBook, export de l’ensemble de mes documents sur disque dur externe car avec seulement 256 gigas, je suis obligé de faire des concessions.
Mon verdict final
Est-ce que j’ai bien fait de claquer 1 500 euros dans ce truc ? Franchement OUI, le mot d’ordre est AUCUN REGRET.
Je pensais juste remplacer un téléphone vieillissant et ayant atteint ses limites mais en fait j’ai complètement transformé ma façon de créer. L’iPhone 16 Pro Max est devenu mon couteau suisse créatif : appareil photo, studio de montage, outil de publication, un tout en un devenu indispensable.
Bien sûr que tout n’est pas parfait : iIl est lourd et encombrant dans certaines situations, certaines fonctionnalités demandent du temps pour être maîtrisées et le prix fait mal au portefeuille mais quand je regarde mes photos d’avant et celles d’aujourd’hui, quand je réalise que je peux bosser efficacement depuis n’importe où… la différence est énorme et n’est pas négligeable.
Ce qui m’a le plus marqué, c’est de ne plus avoir à me brider créativement, là où je me serais dit : “cette photo va être ratée avec mon iPhone 11. Maintenant je shoote en ProRAW et ce format me permet de travailler en toute simplicité sans perte de qualité. Cette liberté n’a pas de prix.
Si vous possèdez un ancien iPhone, vous hésitez à le changez mais que vous êtes sujet à utiliser votre téléphone pour créer, que vous publiez régulièrement sur les réseaux, que vous voyagez souvent… Changer pour un modèle plus récent, vous ne le regretterez pas, croyez moi !
Et vous, où en êtes-vous avec votre smartphone actuel ? Il vous freine ou il vous aide à créer ?
A bientôt sur eckodeath.fr