Depuis quelques soirs, je passe mes nuits… dans mon jardin, le nez en l’air, un iPhone dans une main et un trépied dans l’autre. Je sors dans mon jardin pour m’essayer à une pratique qui m’a toujours intrigué / intéressé : l’astrophotographie. L’idée de capturer la beauté du ciel nocturne m’attirait depuis longtemps mais je pensais que c’était réservé aux passionnés équipés de télescopes hors de prix.
J’avais tort.
Une aventure à la portée de tous (ou presque)
Tout a commencé par curiosité : qu’est-ce qu’un iPhone moderne est capable de faire face à un ciel nocturne. Après avoir parcouru des discussions reddits remplis de passionés et d’amateurs, je me suis rendu compte que les smartphones modernes font des merveilles. Du coup, j’ai installé mon trépied au fond du jardin, loin des lumières de la maison et j’ai simplement activé le mode nuit de l’appareil photo. J’ai tenu la pose pendant quelques secondes… et là, surprise : le ciel noir s’est révélé plein de détails invisibles à l’œil nu. J’ai recommencé et j’ai kiffé !
De simples points lumineux ont commencé à apparaître sur mes clichés : des étoiles par dizaines, puis des traînées subtiles lorsque j’ai augmenté le temps d’exposition. C’est comme si mon téléphone captait une partie du ciel que je ne pouvais pas vraiment voir moi-même.
L’importance du trépied et de la stabilité
Très vite, j’ai compris que la stabilité était la clé. Tenir un iPhone à la main, même sans bouger, ne suffit pas. La moindre vibration ruine la photo. Avec un trépied, l’iPhone peut rester parfaitement immobile pendant les longues expositions, ce qui permet de capter davantage de lumière et donc bien plus d’étoiles.
J’ai aussi appris à verrouiller la mise au point sur l’infini, à baisser légèrement la luminosité, et à laisser l’appareil travailler pendant plusieurs secondes. En effet, sur trépied, l’iPhone 16 Pro Max peut atteindre jusqu’à 30 secondes d’exposition, lui permettant ainsi de capter un maximum de lumière. Le ciel bouge lentement les étoiles se dessinent lentement et les nuages (ou les avions) laissent parfois une trace allongée sur l’image comme une légère griffure de lumière.
Les résultats : bien plus que ce que j’espérais
Sans chercher à faire de la science, j’ai été bluffé par le résultat. Sur certaines photos, on distingue de véritables nappes d’étoiles. Pas de constellation bien nette ou de nébuleuse spectaculaire, bien sûr, mais une densité d’étoiles impressionnante que je ne soupçonnais pas à l’œil nu.








Parfois, un petit point plus lumineux que les autres attire l’attention : peut-être une planète ou simplement une étoile plus proche. Quoi qu’il en soit, c’est magique de voir tout cela apparaître sur l’écran de son téléphone depuis un simple jardin.
Ce que j’ai retenu
- Il faut fuir la pollution lumineuse : plus le ciel est sombre, plus on voit d’étoiles.
- Le mode nuit fait des merveilles : surtout sur les iPhones récents.
- Un trépied change tout : même un modèle basique suffit à obtenir des résultats très corrects.
- La retouche primordiale : en augmentant légèrement le contraste ou la clarté, on fait ressortir les étoiles sans tricher.
Et maintenant ?
Je ne prétends pas rivaliser avec les photos de la NASA mais ce petit exercice m’a permis de redécouvrir le ciel et de passer un moment avec mon fils à flaner,observer, découvrir ce qui nous entoure. Je pense continuer à expérimenter : observer les phases de la Lune, capter un ciel plus pur lors de mes voyages, ou même essayer de photographier une étoile filante si j’ai de la chance.
Il y a quelque chose de profondément apaisant à passer du temps dehors, en silence, à attendre que les étoiles apparaissent — non plus dans les rêves, mais sur l’écran de son téléphone.
A la suite des ces expérimentations dans mon jardin, nous avons décidé de prendre rendez-vous pour une sortie nocturne, en famille, avec un spécialiste de l’astrophotographie qui réalise dans ma ville des sorties afin d’expliquer, de faire découvrir la vie qui nous entoure au loin avec tout le matériel conséquent. Je vous en parlerai plus en détail dans un prochain billet, wait and see…
Et vous, avez-vous déjà tenté de photographier le ciel avec votre smartphone ? N’hésitez pas à partager avec moi vos essais ou vos conseils.
Post sciptum : Les photos présentes dans cet article ont été prises à différentes heures de la nuit et à plusieurs nuits d’intervalles.